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Johaaann s'échappe de la rédaction !

16 mai 2007

Parce que !


Et hop ! Faut cliquer !

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7 mai 2007

L'inspiration par l'alcool ou ce que j'aime dans l'écriture

J'ai la prétention de devenir écrivain, la prétention de croire que mes écrits peuvent plaire et plairont. Je me vois déjà en haut de l'affiche, signant des livres à la FNAC, déclenchant des crises de joie, d'hystérie et de larmes à chacune de mes apparitions... mais pourtant, j'ai quelque peu honte.

Je suis un écrivain maudit, un écrivain saoul ne trouvant que l'inspiration par l'insertion de substances nocives pour la santé à l'intérieur de mon organisme. Mes nouvelles, mes essais et mes romans sont tous nés de l'intervention du divin Martini, du saint Whisky et de l'immaculée Vodka...

Actuellement, j'écris (ou j'écrivais quand j'avais du temps pour moi) un roman narrant l'histoire de Michel Truque, un fonctionnaire de 36 ans, comme le Christ (si vous me dîtes qu'il est mort à 33 ans, je vous arrache l'oreille avec les dents), qui, suite à un régime corsé, vomit des messages prédisant l'avenir... Un scénario assez original, assez osé, assez absurde mais traité avec, selon mes plus fidèles lecteurs, brio et sens du cynisme... Et pourtant...

J'en ai écrit des vies, j'en ai couché des situations étonnantes, détonantes et inattendues (preuve en est la prochaine nouvelle). Je pense être un puits de créativité, d'originalité et de génie mais à la condition d'avoir le cerveau emprisonné par les carcans de l'alcool... Un artiste maudit?

Il parait que les plus grands ont écrit ainsi... mais suis-je un grand?

Il m'est arrivé d'écrire sobre, oui, oui, parfois, je suis sobre... J'ai également réussi à coucher des drames, des tragédies et des comédies humaines sur le papier dans cet état, bien moins naturel aujourd'hui qu'autre fois... mais avec plus de difficultés! Quand je suis sobre, les idées ne fusent pas aussi vite que lorsque mon cerveau est détruit. Une fois mon cerveau atteint par l'abscynthe, le martini, la bière ou la vodka, mes idées éclatent tel un feu d'artifice et je les couche avec plaisir, volupté et éclairs d'esprits... Bon, j'accumule les fautes de frappe mais le lendemain, en les corrigeant, j'ai l'impression d'être le nègre d'un grand écrivain.

Messieurs-dames les artistes, vous sentez vous, autant que moi, obligé de vous détruire pour faire vivre, survivre et subsister votre art? Et sobres? Êtes-vous aussi banal que moi?

Je pense être l'un des rares à me bonifier avec le vin...

7 mai 2007

La Valse des morts [accessoirement] pantins

Pré en bulles: Je me permets d'offrir à vos yeux l'une des premières nouvelles que j'ai écrites alors que j'avais à peine seize ans (ça date tout ça!)... Je vous invite par la présente à plonger dans mon esprit torturé, teinté d'un cynisme rare et éprouvant pour les âmes sensibles! D'autres suivront (des "collector" ou des nouvelles nouvelles... Quoiqu'il en soit, welcome in my mind!



[Enjamber la rambarde, passer le cap… attention qu’ils ne cassent pas !]

Seule, dans la nuit froide, elle courait, les larmes fuyant son corps et elle, voulant fuir la vie. Elle s’arrêta au beau milieu d’un pont, monta sur la rambarde et regardait l’océan. Elle voulait plonger dans l’infinité de l’océan, ne voulant faire qu’un avec l’eau paisible et calme…

« C’est décidé, je veux mourir ».

Un homme passait par là, paisiblement. Il fumait la pipe et promenait son chien. Il vit cette fille tellement décidée à mourir…

« Encore une, pensa t’il. »

Il s’approcha d’elle, calmement. Elle était totalement désemparée, elle tremblait… Elle ne voyait que l’eau, pas l’homme… Il se plaça, posément derrière elle, et dit :

« Belle soirée, non ? L’eau est paisible… Les étoiles scintillent, le ciel est dégagé… Beau temps pour mourir, n’est-ce pas ? »

Elle cria, sans se retourner, sans regarder son interlocuteur, comme si cela n’avait aucune importance…

 

 

«Chut… Je veux mourir »

 

 

Le chien se mit à gémir. L’homme s’agenouilla et lui mit la main sous la truffe. Pendant que cette adorable petite bête le léchait, il répondit :

 

 

« Ainsi soit-il… Bonne soirée ! »

 

 

Le promeneur reprit son chemin comme s’il n’avait rien vu. Paisiblement, il alla dans le parc au bout de la rue. Il lâcha son chien… Il était content. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pris plaisir à gambader et à courir après une simple balle en caoutchouc. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas épuisé en jouant avec son maître… Ce n’est pas facile quand on habite un appartement avec son chien ! Au bout d’une demi-heure et d’une pipe supplémentaire, l’homme décida de repartir.

 

 

Elle était toujours là… Elle n’avait pas bougé d’un cil. L’homme lui dit en passant derrière elle :

 

 

« Vous n’avez pas encore sauté ? Vous voulez un coup de main, peut-être ? »

 

 

Le sang de la fille se glaça, elle perdit son teint rougeâtre et devint blanche. Elle tourna doucement la tête pour apercevoir l’homme.

 

 

« Vous comptez rester ici longtemps ? Il va bientôt faire jour… Les voitures, les passants… Cela risquerait de faire désordre… Arrangez-vous au moins pour qu’il n’y ait pas d’embouteillage pour huit heures, c’est à cette heure-là que je vais au boulot… »

 

 

L’homme continua sa route… Lorsqu’il disparut au loin, elle décida de repasser de l’autre côté de la rambarde mais glissa…

 

 

La jeune fille était dans l’eau, elle se débattait, non pas qu’elle ne savait pas nager mais plutôt par panique… L’eau était pourtant calme mais elle toucha le fond, très rapidement…. L’eau emplissait ses poumons… Elle ne pouvait plus se débattre… Elle avait réussi à mourir… mais ne le voulait plus.

 

 

« Chérie, il y aura certainement une nouvelle suicidée dans le journal…

 

-Encore ?

 

-Oui…

 

-Toujours au même endroit ?

 

-Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le pont des âmes en peine…

 

-Tu l’as vue ?

 

-Oui, je lui ai même parlée… Apparemment, elle voulait crever… Mais bon, je n’en crois rien… Et dans ces cas-là, quand on change d’avis, c’est trop tard.

 

-Il n’y a plus de jeunesse… On devrait se battre pour la vie… pas pour la mort ! C’est un cadeau merveilleux, la vie… N’est-ce pas ?

 

-Oui, très chère… Mais bon, il est facile de dire qu’on n’a pas demandé un tel cadeau… bien que la politesse veuille qu’on accepte tous les cadeaux… »

 

 

Ils s’embrassèrent…

 

 

« Allons réveiller Lynn, elle va être en retard pour le lycée… »

 

 

La femme partit frapper à la chambre de Lynn. Comme elle ne répondait pas, elle entra. Elle vit un lit défait et une lettre posée sur la table de chevet.

 

 

« Chers parents,

 

 

Lorsque vous lirez cette lettre, il sera certainement trop tard. Les eaux bleues m’auront déjà emportée loin d’ici… Les poissons me boufferont les yeux… Mon corps sera sûrement retrouvé dans un filet de pêche ou coincé dans les hélices du moteur d’un bateau… Mais qu’importe !

 

 

Quoiqu’il advienne de mon corps, je serai loin d’ici. Je ne sais pas si je serai dans un pays où le soleil brille, les oiseaux chantent et où l’herbe est verte à longueur de temps mais je serai certainement quelque part où il fera meilleur de vivre qu’ici.

 

 

Voilà, tout à l’heure, je me suis rendue compte à tel point j’étais inutile. J’avais l’impression que je ne servais à rien. Je suis comme la potiche blonde qu’on met à côté d’un homme intelligent pour que les mateurs et les matheux regardent une émission scientifique ou comme la petite ombrelle qu’on met dans un cocktail : on le met mais personne n’a jamais su pourquoi…

 

 

Je suis née et je ne saurai jamais pourquoi.

 

 

Voilà… J’ai cette pulsion qui me dit de franchir le cap… De mourir de mon plein gré…

 

 

Je vais mourir… Que vous le voulez ou non…

 

 

Mais sachez que ce n’est pas de votre faute… Je vous aime ! »

 

 

La femme chiffonna cette lettre… L’homme le la lui arracha des mains et la lut… Elle criait… Lui, il ralluma sa pipe…

 

 

« Pourvu qu’il y ait encore des embouteillages… Pourvu qu’il y ait encore des embouteillages… »

 

 

L’homme prit sa voiture et se rendit sur le pont. Il n’y avait pas d’embouteillage. Il se gara en plein milieu du pont, bloquant la circulation…

 

 

« Il y en a des embouteillages maintenant ! »

 

 

Klaxons, insultes… Il se rapprocha de la rambarde, l’enjamba et sauta…

 

 

 

 

« J’aurais dû reconnaitre ma fille… Père indigne… Et même si ce n’était pas elle, j’aurais dû l’aider plutôt que de ne pas la croire… »

 

 

 

 

 

La femme était effondrée… Elle tenait fermement la lettre, la lisait, la relisait… Elle se demandait ce qu’elle avait fait… Elle culpabilisait… Soudain, elle se releva… Elle ouvrit la porte du four, tourna le bouton…

 

 

Elle attendait…

 

 

La porte s’ouvrit… Une jeune fille entra… Elle vit sa mère assise sur le fauteuil, elle sentit tout de suite le gaz…

 

 

« Que se passe t’il, maman ?

 

-Je viens te rejoindre…

 

-Tu as lu la lettre… Regarde maman… Je suis là ! »

 

 

Elle sortit une boite d’allumettes de la poche de son tablier.

 

 

« Maman… Cette lettre, je l’ai retrouvée dans la poche d’une amie… Elle avait oublié sa veste, hier… Quand j’ai vu le papier dépasser de sa poche, je l’ai pris, je l’ai lu…

 

-Ne t’inquiète pas, ma fille… Je viens te rejoindre… Vivre sans toi, c’est impossible… »

 

 

L’odeur du gaz devenait de plus en plus présente… Lynn pleura et cria :

 

 

« Maman, arrête… Je n’ai pas écrit cette lettre… J’étais partie la trouver avant… Ce n’est pas moi qui aie voulu me suicider… Je t’en prie, écoute-moi ! »

 

 

Marie était fleuriste depuis vingt-cinq ans. Elle posait des fleurs devant son magasin. Des roses, des bleuets, des coquelicots… Elle égayait la rue de ces couleurs tous les jours… Les passants aimaient sentir ces fleurs : cela égayait leur journée…

 

 

Alors qu’elle était en train de préparer des chrysanthèmes pour des funérailles, une explosion se fit entendre. Elle sortit de sa boutique et vit l’immeuble en flammes…

 

 

« Zut, il m’en faudra beaucoup plus ! »

 

 

Mais ce qu’elle ignorait, c’était que sa fille avait enjambé la rambarde, la nuit dernière…

 

Il allait effectivement lui en falloir encore un petit peu plus !

7 mai 2007

Etats d'esprit d'un Journaliste Alternatisme

Que les fans du Journalisme alternatisme se rassurent, il n'est pas mort. J'ai juste décidé de céder à l'appel de l'ordre juste, à l'appel du déballage de vie privée, d'états d'âme et je n'sais quoi encore. Vous avez connu ma très forte activité au sein de la rédaction de Mikhail Kalashnikov's Johaaann Presksanstruc.canalblog.com en tant que journaliste alternatisme et rédacteur en chef de ce medium fabuleux suscitant de la jalousie (surtout chez les salauds de gauchistes!).

Ma démarche est sans doute égocentrique, je dois, sans doute aucun, croire que ma vie intéresse les autres. Qui suis-je réellement? Sur l'ancienne mouture de la rédaction, vous m'avez vu preskàpoil avant que la rédaction ne se transforme en presksanstruc mais au final, vous ne savez rien sur moi. En réalité, je suis juste Johaaann, un jeune adulte de 21 ans depuis peu. Je suis actuellement téléconseiller pour une grande marque, étudiant en licence et j'aspire à devenir professeur des écoles et, surtout, écrivain. J'ai du talent d'après les remarques de mes amis ou autres inconnus dévorant mes écrits.

Quoiqu'il en soit, en dehors de ça, je tenais à faire le point et à dédiaboliser certains articles publiés. Vous avez été nombreux à ne pas comprendre la réaction de la rédaction face à la mort de Grégory Lemarchal. C'était fortement compréhensible... Je n'ai jamais écouté ni acheté, ni même téléchargé un de ces albums comme la majorité des français (à en croire le nombre de CD qu'il a vendu). Bizarrement, TF1 le sachant mourant l'a propulsé au rang de star en l'acceptant au sein de la Star Academy malgré les complications en découlant... Sa mort est, certes une tragédie, comme tous ceux qui décèdent d'une maladie génétique ou autre mais ce qui est rageant, c'est que le seul gagnant dans cette mort restera le producteur avec qui Grégory Lemarchal était en contrat. Il peut avoir les qualités qu'on lui prète, je le conçois, mais j'avoue ne pas tomber dans l'engouement et ce, malgré sa mort.

J'ai également reçu quelques mails osant affirmer que je cassais du sucre sur le dos de Loic Lemeur mais, qu'au final, je faisais comme lui, je soutenais le "vil Nicolas Sarkozy". Rassurez-vous, je ne l'ai pas soutenu, je n'ai pas voté pour lui...

resultatelection

Personnellement, je me suis abstenu durant les deux tours (enfin, j'ai déposé deux bulletins nuls mais ça revient strictement au même). La candidate socialiste proposait un programme socialement riche mais complètement casse-gueule au niveau international et économique. Le candidat de droite, lui, proposait un programme économiquement viable mais sacrément destructeur au niveau social. Sa personnalité mégaolmane et dangereuse l'a poussé à censurer de nombreuses oeuvres (livres, chansons...), l'a poussé à harceler Plantu pour une histoire de mouches. Son mini discours de pseudo-intronisation a été acerbe et agressif. Il a parlé de lui durant les premières minutes et a concrètement donné le La pour les cinq ans à venir... Ce n'est pas le moins pire et je n'ai aucun complexe à ne pas être allé voter. La politique, on adhère ou on laisse les autres adhérer mais jamais au grand jamais, le vote par défaut est un vote utile.

Je tenais juste à faire cette mise au point pour éviter les raccourcis faciles et pour souligner le manque d'humour et d'intelligence de grand nombre des lecteurs du Journalisme Alternatisme... Quand on remarque d'ailleurs qu'une bonne vingtaine d'internautes ont accédé au blog de la rédaction hier en tapant en mot clef "cecilia sarkozy nu", ça souligne au vitriol l'utilité qu'a le net pour bon nombre de surfeurs.

Concrètement, que retrouverez-vous ici?

Des parties de moi (une jambe ou autre), des nouvelles, des états d'âme, des critiques n'entrant pas en ligne de compte au sein de la rédaction de Mikhail Kalashnikov's Johaaann Presksanstruc.canalblog.com et bien plus encore.

Merci à tous ceux qui saluent la démarche, Johaaann prend une semi-liberté mais n'oublie pas de fournir en information équitable les férus du Journalisme Alternatisme.

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Johaaann s'échappe de la rédaction !
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